Gravure sur bois en couleurs, remarquable par la subtilité dans l'usage des demi-teintes.
Datant de 1901
Monogrammé en bas à droite, dans la planche.
D'après le catalogue Curtis, le tirage aurait été effectué à 25 ou 30 exemplaires. Référencé dans le Curtis comme N°35.
Amédée Joyau est associé au Salon de la Nationale des Beaux-Arts depuis 1901, il figura au Salon de ce groupement à Paris ainsi qu'aux Expositions du Salon d'Automne. Il a laissé cent trente cinq estampes, de 1895 à 1913, surtout des paysages gravés sur bois en plusieurs couleurs. Marqué par l'art japonais, mais également influencé par Henri Rivière, comme ce dernier, Amédée Joyau pratiqua d'abord le cuivre gravé avant qu'en 1894 la découverte de l'estampe japonaise ne le détermine à apprendre par lui-même, lui aussi, la technique de la gravure sur bois en couleurs (appelée aussi taille d'épargne). Très vite il en acquiert la maîtrise : de 1895 à 1899, il réalise des figures ou scènes intimes dans le goût nabi, quelques portraits et des paysages de Normandie (Villiers-sur-Mer), de Paris, du Touquet, d'Yport, et de Belgique. Jusqu'à une mort précoce, en 1913, Joyau exécuta une cinquantaine de planches, préférant le bois de bout au bois de fil, et nous laissant un oeuvre gravé particulièrement sensible et attachant.
Biblio : Benezit, Gründ, 1999, volume 7. Atherton Curtis : Catalogue de l'oeuvre gravé de Amédée Joyau, Prouté, Paris, 1938. Impressions bretonnes, la gravure sur bois en Bretagne (1850 - 1950), Philippe Le Stum, Catalogue de l'exposition au Musée départemental breton de Quimper, Editions Palantines, 2005.
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